J'aime la nature.
Et je me dis que :
Si l'humain était aussi fragile qu'un coquelicot,
Que se passerait-il ?
Nous ne pourrions nous battre,
Nous maltraiter,
Sous peine de nous tuer.
Personne ne pourrait être séquestré,
Parcequ'un coquelicot ne survit pas sans liberté.
Si dès la clé tournée,
Nous tombions en corps décharné,
N'y aurait-il plus de prison ?
Je vous invite à méditer.
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c'est vraiment bien recherché !
RépondreSupprimerJ'adore la poésie quand elle est liée à la liberté. Ici, ce petit poème la représente vraiment très bien. Un plaisir à lire ! Merci
et un grand
Bravo !!
Merci beaucoup, ce fut également un grand plaisir de vous lire ;-)
RépondreSupprimerJe cherchais des jolies images de coquelicots et j'ai trouvé aussi vos beaux mots: "Parcequ'un coquelicot ne survit pas sans liberté."
RépondreSupprimerMerci!
Merci à vous pour votre passage, léger et libre comme ce même coquelicot :)
RépondreSupprimerj'aime, idem
RépondreSupprimerMerci, belle journée à vous, chez moi dans le centre, il fait beau aujourd'hui ;-)
RépondreSupprimerMerci pour la fraîcheur du texte, comme une peinture de Monet.
RépondreSupprimerMais aussi, symboliquement le coquelicot n'est-il pas la marque, le souvenir (celui du combattant mort au combat ?), presqu'un témoin, comme un complice, des peurs belliqueuses des hommes, trace fleurie de leur ardeur meurtrière ?
Comme le coquelicot, le calice couleur sang de leur âme se laisse porter par des aquilons dont ils espéreraient sans doute qu'ils les délestent de leurs pesantes chaînes, bruissantes de leurs failles cachées et cadenassées dans les pétales fragiles d'une domination destructrice pour leur liberté. « L’homme est un loup pour l’homme » parce que la peur de sa fragilité le rend dominateur et souvent cruel.
Les hommes n'ont peut-être de commun avec les coquelicots que la sève narcotique de leur tige, endormissement pour l'esprit oubliant que la vie a la fragilité de la fleur qui elle, comme une revanche sur eux, renaîtra de leurs cendres.
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